Pourquoi fêter Kingsday quand tu es parent c’est (presque) pareil que quand tu n’as pas d’enfant ?

francineàvelo_kingsday_avec_des_enfants crédits Pauline Boué

Le 27 avril, les Pays-Bas célèbreront Koningsdag, la fête nationale. Pour les impies qui ne connaissent pas (encore) le concept de Kingsday, il s’agit d’une journée où la loi des hommes n’a plus cours. Le territoire entier se transforme en un vide grenier / night club géant. Et pour ceux qui trouvent le concept un peu étrange, il semblerait qu’il remporte pourtant un franc succès.
Mais si les fêtards du pays attendent avec impatience ce moment de joyeuses débauches, les jeunes parents, eux, rongent leur frein en se remémorant avec nostalgie leurs incroyables beuveries d’antan. Passons le fait que ces souvenirs sont probablement induits puisque – alcool aidant- personne ne se souvient jamais clairement de ce qu’il a trafiqué pendant cette journée et concentrons-nous sur l’essentiel : Kingsday avec un enfant ressemble à s’y méprendre avec Kingsday sans enfants. Si, si, faites-nous confiance :

Les 4 choses que je préfère aux Pays-Bas

Nos trois derniers articles portaient tous, de près ou de loin, sur la xénophobie systémique non assumée des Néerlandais, et sur un sexisme qui persiste ici AUSSI. On s’est demandée si à force de déterrer les problèmes systémiques, on n’allait pas nous suspecter de nous adonner au Dutch bashing. Pas de panique (du moins pas pour cette raison) ! À notre époque, il n’existe pas (encore?) de société qui se soit affranchie de ces mécanismes, la société néerlandais n’est pas pire que les autres, elle ne peut simplement pas se vanter de faire mieux.
On peut donc faire preuve d’objectivité, tout en appréciant notre pays d’accueil. Alors, pour rééquilibrer tout ça, nous avons décidé de  publier  un billet absolument objectif au sujet de tout ce que, moi Chloé,  j’aime aux Pays-Bas.