Pourquoi les enfants portent des couronnes le jour de leur anniversaire ?

a couronne n’est pas l’unique tradition d’anniversaire en vigueur aux Pays-Bas. Si nos hôtes bataves entretiennent un amour inconditionnel pour tout ce qui se visse sur le crâne (en témoigne les parures oranges de Kingsday), ils honorent d’autres traditions pour leur anniversaire : Les traktaties : On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Voici un proverbe que les petits Néerlandais assimilent dès l’enfance. Les enfants gardés en collectivités, ou scolarisés à la basisschool offrent à tous leurs camarades de classe des traktaties. Il s’agit de petits cadeaux / snack / bricolage, souvent confectionnés par le sous-traitant favori de votre petit : son parent !

Avant que les Romains n’inventent le calendrier, seules les familles royales gardaient une trace précise du temps, et pouvaient donc célébrer leurs anniversaires. La couronne symbolise ainsi le statut de roi de celui qui célèbre son anniversaire.

D’ailleurs, le symbole de la couronne accompagne les plus jeunes tout au long de leur minorité. Les années du 5e, 10e, 15e, 20 et 21e (l’âge de la majorité) anniversaire sont appelées “années de la couronne” et la tradition veut que l’on offre un cadeau plus imposant ces années-là.

Pourquoi le vélo est-il le moyen de transport privilégié des Pays-Bas

Comme dans de nombreux pays d’Europe, la bicyclette était très utilisée avant la Seconde Guerre mondiale. Seulement les 30 glorieuses sont passées par là et la voiture s’est popularisée pour s’imposer à la fin des années 60. Les automobilistes colonisent alors l’espace public, sans vraiment se soucier de la notion de zones piétonnes ou cyclables. Les accidents se multiplient et en 1971 on estime que plus de 3000 personnes perdent la vie, dont 450 enfants. Les familles endeuillées exigent alors des mesures drastiques et sont rapidement soutenues par de nombreux Néerlandais inquiets pour leur sécurité et celle de leurs proches.

Pourquoi le orange est la couleur nationale des Pays-Bas ?

Au 16e siècle, Willem van Oranje, ou en français Guillaume d’Orange-Nassau, instigue et dirige la révolte contre l’Espagne qui mène à la création et à l’indépendance des Pays-Bas que nous connaissons aujourd’hui. Avide de liberté, partisan d’une nation unie et d’un pouvoir religieux modéré, Willem van Oranje-Nassau était un personnage précurseur dont les idées modernes font encore de lui une figure emblématique et respectée de tous.

Au 16e siècle, Willem van Oranje, ou en français Guillaume d’Orange-Nassau, instigue et dirige la révolte contre l’Espagne qui mène à la création et à l’indépendance des Pays-Bas que nous connaissons aujourd’hui. Avide de liberté, partisan d’une nation unie et d’un pouvoir religieux modéré, Willem van Oranje-Nassau était un personnage précurseur dont les idées modernes font encore de lui une figure emblématique et respectée de tous.

C’est vrai qu’aux Pays-Bas les parents abandonnent les enfants dans les bois pour leur apprendre à se débrouiller ?

francine à vélo _ dumping _ courrier des lecteurs

Le dumping, ou le jet, littéralement traduit en français, désigne une pratique qui consisterait à jeter ses enfants dans les bois la nuit et de les y laisser jusqu’à ce qu’ils retrouvent le chemin de chez eux.

D’accord, on ne plaisante pas avec l’autonomie ici, et, en effet, le dumping existe bel et bien, mais dans les faits, on est très loin du scénario Petit Poucet que tu me décris. Alors comment cette rumeur est arrivée jusqu’à tes oreilles ?

 Les Néerlandais sont-ils vraiment tolérants ?

Chère Christophe, De quoi les Néerlandais sont-ils particulièrement fiers ? De Max Verstappen, leur champion du monde de Formule 1, certes. Mais aussi de leur grande ouverture d’esprit. Culturellement, le peuple néerlandais est très tolérant. C’est une très bonne chose : la tolérance est une valeur fondamentale qui nous permet de vivre tous ensemble en bonne intelligence et de se moquer des voisins Gaulois qui passent leur temps à se taper dessus et à manifester. Mais ce n’est pas tout ! La tolérance, c’est aussi un concept très utile derrière lequel se planquer pour ignorer toutes les agressions systémiques, et ça, c’est très pratique ! crédits Pauline Boué

De quoi les Néerlandais sont-ils particulièrement fiers ? De Max Verstappen, leur champion du monde de Formule 1, certes. Mais aussi de leur grande ouverture d’esprit. Culturellement, le peuple néerlandais est très tolérants. C’est une très bonne chose : la tolérance est une valeur fondamentale qui nous permet de vivre tous ensemble en bonne intelligence et de se moquer des voisins Gaulois qui passent leur temps à se taper dessus et à manifester. Mais ce n’est pas tout ! La tolérance, c’est aussi un concept très utile derrière lequel se planquer pour ignorer toutes les agressions systémiques, et ça, c’est très pratique !

Les Néerlandais apprennent-ils à uriner debout ou assis ?

Les Néerlandais apprennent-ils à uriner debout ou assis ?

Selon un article paru en 2015, 43 % des Néerlandais urinent assis. Ce chiffre est surprenant, mais pas aussi surprenant que la vision d’un homme en pleine action, alors qu’on a été élevé dans l’idée qu’un mec ça pisse debout, nom de Dieu ! Et c’est bien pour se défaire de cette image néandertalienne que certains Néerlandais (et pas seulement, l’idée semble se répandre à l’étranger) font leur petit pipi dans cette position. La classe et le besoin de modernité ne sont visiblement pas les seuls responsables de cette pratique que j’imagine être la plus confortable des deux options (Même si, franchement, je n’en sais rien, je n’ai jamais essayé le dispositif féminin prévu à cet égard.)

Peut-on chasser aux Pays-Bas ?

la chasse est autorisée aux plus de 18 ans à la condition de posséder un permis autorisant le port d’arme à feu et d’être muni d’une licence renouvelable tous les ans. Pour détenir cette licence, il faut en outre réussir un examen spécifique. La pratique semble donc très encadrée. Les chasseurs ne peuvent traquer que cinq espèces animales, et la superficie de leur terrain de jeu doit dépasser un certain nombre d’hectares. À la condition que ce terrain soit public ou que ses propriétaires acceptent d’accueillir les chasseurs. La bonne nouvelle pour les cueilleurs de champignons qui convoiteraient aussi ces terrains, c’est que comme eux n’y ont pas droit de cité, ils ne risquent pas de se prendre une pluie de plomb dans les fesses.