Francine chez les poilu.es : on vous raconte tout

Francine chez les Poilues

Crédits illustrations : Lauraine Meyer

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Mercredi dernier, avec ma co-Francine Pauline, nous avons participé au book club francophone féministe les poilu.es, qui se déroulera tous les mois à Amsterdam à partir de septembre. J’ai tout naturellement eu envie de vous faire part de cette expérience dans ce bulletin dédié. 

Mixité et inclusivité

Je n’avais pas de doute sur la qualité du book club, mais je n’avais pas vraiment d’attentes pour autant. J’avais surtout hâte de découvrir ce que Lauraine et Tiphaine, les deux organisatrices de ce club de lecture, avaient en tête.

Première (bonne) surprise : le book club est mixte, et même si je le savais, j’étais contente que des hommes cis hétéros aient fait le déplacement. C’est important quand on sait que l’un des objectifs de ce club de lecture, c’est d’échanger sur des livres qui parlent à celleux qui vivent le sexisme au quotidien, mais aussi à celleux qui veulent comprendre et soutenir la cause.

Partage échange et résonance

Ce soir-là, tous les participants ont présenté une œuvre de leur choix, écrite ou non, qui résonnait avec leur vision du féminisme et les sujets qui les agitent actuellement. Chaque présentation a évidemment donné lieu à une discussion, et parfois même à des débats et c’est tant mieux. 

Pauline Harmange est-elle vraiment extrême ou est-ce que tout dépend des points de vue et de la sensibilité d’un secrétaire d’état qui ne prend pas la peine de lire les livres qu’il accuse ? Et puis ça veut dire quoi extrême quand on est une femme ? D’ailleurs, #Notallmen ou si, en fait, #Allmen ? Et pendant qu’on y est, qu’est-ce que c’est que le male gaze ? Ça n’a pas grand chose à voir avec le gaslighting, mais les deux ont en commun d’être souvent des armes au service de la domination sexiste… Et bien d’autres questions.

Bref, ce n’est pas facile de résumer cette soirée passionnante dont nous sommes ressorti.e.s à la fois joyeu.ses.x et boosté.es à bloc, mais aussi encore plus en colère, même si cette colère est saine puisqu’on est là pour l’explorer et se fabriquer les armes pour lutter au quotidien… Enfin, seulement si on en a envie, puisque le club de lecture Les poilu.es refuse les injonctions et que chaque féministe en herbe ou confirmé.e peut y piocher ce dont iel a envie, sans pression et en toute bienveillance.

Et le meilleur moyen de comprendre ce qui se passe chez les poilu.es, c’est encore de les suivre sur les réseaux et de vous inscrire à la prochaine réunion du book club !